ENL Foundation lance quatre nouveaux projets communautaires réunis sous le programme « Leave No One Behind » grâce au soutien financier de l’Union Européenne (UE).
Le groupe ENL renforce son partenariat avec l’Union Européenne dans le domaine du développement inclusif. Après Baz’Art Kreasion, centre pour promouvoir le micro-entrepreneuriat féminin à Moka, ENL Foundation a obtenu le soutien financier européen à hauteur de Rs 15 millions pour son projet « Leave no one behind ». La cérémonie officielle de remise de chèque a eu lieu le mois dernier en présence de Marjaana Sall, ambassadrice et chef de la délégation de l’UE à Maurice et du ministre de l’Intégration sociale, Alain Wong.
Le programme Leave no one behind regroupe quatre initiatives, à savoir, un Capacity Building Programme, le Backyard Gardening, l’Integrated Sustainable Community Mix-Farming et l’Economic Sustainable Incubators. Les communautés devant en bénéficier sont celles de Cité Telfair, Alma, Cité Sainte Catherine, L’Escalier et de la région de St-Pierre/Moka en général.
Le programme touchera 275 bénéficiaires directs et 1 875 autres personnes indirectement. L’objectif premier est de combattre la pauvreté en encadrant et en coachant des personnes à faible revenu et vulnérables pour qu’elles deviennent économiquement indépendantes et puissent mener une vie décente. ENL Foundation a réuni des partenaires stratégiques et leaders des régions concernées en février à Moka pour leur présenter les projets et les sensibiliser quant au rôle actif qu’ils devront jouer pour les concrétiser.
ENL Foundation a sollicité l’expertise de Joelle Rabot pour piloter le programme Leave No One Behind. Cette dernière, qui a déjà collaboré avec Mario Radegonde et son équipe sur divers programmes communautaires confie:
C’est vraiment un immense plaisir d’avoir été choisie en tant que coordinatrice de projets. Le premier contact avec les Key Persons des régions a été très positif et elles ont adhéré au concept. J’ai vraiment hâte de commencer le travail sur le terrain.
Cet atelier était également l’occasion de réfléchir à un slogan pour le programme. « Avanse, fonse ansam » symbolise la volonté des initiateurs. Joelle Rabot soutient:
C’est avec la puissance de ces mots que nous souhaitons encourager les habitants de ces régions défavorisées à se prendre en main.
Les choses sérieuses devraient débuter dans les prochains mois, avec une mise en œuvre du programme par étapes.
Joelle Rabot soutient que le premier atelier a permis aux différentes personnes concernées de se concerter sur la meilleure approche à adopter sur le terrain. « Je souhaite que ce projet communautaire soit l’affaire de tous et non juste un projet d’ENL Foundation », poursuit la jeune femme.