Céline Guillot-Sestier : Une indépendante qui a trouvé sa place

Qui dit nouveau siège social dit nouveaux visages. Parmi les nombreux arrivants, on retrouve Céline Guillot-Sestier, qui n’est pas pour autant une inconnue à ENL. Avec l’unification des sièges sociaux d’ENL et de Rogers, la presque Parisienne porte désormais la casquette de Chief Communication Executive des deux groupes. Le parcours de Céline est pavé de choix forts et de surprises qui la caractérisent. Mais quel chemin a-t-elle emprunté pour en arriver là ?

Notre nouvelle Chief Communication Executive naît et grandit à Curepipe et Floréal, où elle va également à l’école. Elle commence son éducation au Couvent de Lorette de Curepipe avant de bifurquer vers le système français et les bancs du Lycée La Bourdonnais à partir du secondaire. Loin d’être une enfant des régions haute de notre île pour autant, elle aime très jeune déjà élargir ses horizons. Elle nous en parle :

Je passais mes week-ends sur la côte ouest et mes vacances un peu partout sur l’île. J’ai eu la chance d’avoir des amis aux quatre coins de Maurice, ce qui m’a permis d’être un peu nomade finalement et de découvrir les diverses facettes de notre pays. 

Après le lycée et un bac littéraire en poche, elle fait ses bagages et entre pleinement dans la vie de jeune adulte à Paris avec des études en arts appliqués. Mais avant d’entamer sa deuxième année, Céline se pose des questions. Elle hésite entre continuer dans le monde des arts ou revenir à ses premiers amours en optant pour le journalisme. Déterminée et débrouillarde, elle ne tergiverse pas. Elle va découvrir ce nouvel univers en travaillant le jour comme assistante de rédaction dans un journal professionnel de mode, tout en suivant en parallèle des cours du soir aux Beaux-Arts de Paris. À l’issue de l’année, elle prend finalement la décision d’effectuer un master en journalisme à l’Institut international de communication de Paris, qu’elle obtiendra en 2006. Elle explique :

Inspirée par cette expression qui décrit les journalistes comme étant les chiens de garde (watchdogs) de la démocratie, c’était un moyen pour moi de donner la parole à ceux qui ne le pouvaient pas. De mettre en lumière ces histoires qui peuvent influer positivement, créer un impact dans la société.

Au terme de ses études, Céline décide de rester à Paris pour y travailler. En attendant d’obtenir un emploi dans une rédaction, elle décroche un travail à l’Hôtel de Crillon, mythique palace parisien situé sur la Place de la Concorde. Elle y entre par la petite porte comme assistante de direction de la restauration et y évolue pendant plus de quatre ans, prenant peu à peu plus de responsabilités pour finir au marketing à la direction générale. Elle y fait notamment ses armes dans le branding, le marketing et l’édition et aiguise un sens pointu de l’excellence porté par l’attention au détail propre à ces grandes maisons du luxe français. Après plus de neuf ans à Paris, Céline prend la décision de rentrer à Maurice.

Sans emploi, elle fait le grand saut avec un futur mari français et leurs deux chiens dans les bagages. Rien n’effraie Céline. Après un premier travail rapidement trouvé dans une agence de publicité, elle rejoint ENL Property en 2011. Elle y retrouve l’univers du luxe en travaillant principalement sur les projets de La Balise Marina et Villas Valriche, mais également sur de nombreuses autres initiatives de cette filiale d’ENL.

C’est aussi ici, à Maurice, qu’elle va fonder une famille. Deux enfants en moins d’un an, ce n’est pas donné à tout le monde ! À ce sujet, elle nous confie :

« Mes deux enfants ont seulement 10 mois d’écart ! Mon plus gros challenge est de pouvoir jongler entre mon rôle de maman et mon travail, de savoir trouver un bon work-life balance. »

En 2017, elle décide de relever un nouveau défi au sein du groupe Medine. Elle y reste quatre ans, jusqu’à devenir Head of Group Communication & CSR. Elle rejoint ensuite la direction de Rogers en 2021 comme Chief Communication Executive, avant d’assumer le même rôle pour les deux groupes ENL et Rogers en 2024 lors de l’unification des sièges sociaux.

Aujourd’hui, ses bagages sont désormais bien posés à Moka et les challenges s’annoncent nombreux, mais pas de quoi faire peur à Céline.