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August 30, 2024

Clarel Constance : « À FRCI, notre objectif à long terme est l’internationalisation »

Depuis peu, Clarel Constance a pris les rênes de FRCI, succédant ainsi à Pierre Yves Harel. Un nouveau départ pour lui comme pour l’entreprise. Après 25 ans au sein de FRCI, le nouveau CEO partage avec nous sa vision pour l’avenir, les défis auxquels il faudra faire face et la passion qui l’anime dans cette nouvelle fonction.

Vous reprenez les rênes d’une entreprise qui célèbre son 35e anniversaire. Vous y avez vous-même passé 25 ans. Quel est votre regard sur l’évolution de FRCI au fil du temps ?

Ça a été une révolution, je dirais. Nous avons commencé avec de la formation et du développement de logiciels avant de nous diversifier progressivement par la suite. Lorsque j’ai rejoint FRCI, nous n’étions que 17 salariés. Aujourd’hui, nous sommes 85. À l’époque, nous n’étions présents qu’à Maurice et aujourd’hui, nous sommes à l’international dans plusieurs pays. Au fil des années, nous avons eu des gens qui nous ont fait confiance, on a accepté les challenges et on les a surpassés.

 

Quels sont vos principaux objectifs pour l’entreprise à court et à long terme ?

À court terme, FRCI s’inscrit dans le plan stratégique du groupe ENL, CAP26 et nous avons très bien réussi notre première année. On espère pouvoir augmenter la robustesse de notre entreprise, surtout après l’épisode de la Covid-19 et assurer que nos clients reviennent après une première collaboration. C’est ainsi que nous mesurons notre succès.

Il faut savoir qu’aujourd’hui, en 2024, 38 % de notre marge brute provient de l’étranger. Notre objectif à long terme est tourné vers l’international, où nous sommes présents depuis 1997 avec Madagascar comme premier pied-à-terre. On espère pouvoir développer de nouveaux partenariats dans de nouveaux pays avec de nouveaux produits.

 

Qu'est-ce qui vous passionne le plus dans votre nouvelle mission chez FRCI ?

Ce qui me motive et me passionne le plus, c’est de voir l’énergie des équipes, une énergie qu’ils sont prêts à investir pour travailler dans une entreprise qui jouit d’une bonne réputation et qui offre un bon environnement. Et je considère que mon job maintenant, c’est de canaliser cette énergie.

 

Vous avez dit souhaiter donner la priorité à l’investissement dans les technologies de l’intelligence artificielle (IA). Pourquoi et quels sont les résultats escomptés ?

L’intelligence artificielle est incontournable. Dans le domaine de la tech, nous connaissons, côtoyons et travaillons avec les IA depuis plusieurs années et cela apporte un vrai plus à notre travail. ChatGPT a démocratisé son utilisation au grand public et sera de plus en plus à la portée de tout le monde. Notre succès sera donc lié à la compréhension de l’IA et à la manière dont nous mettrons cela au service des personnes et des entreprises.

 

Quels sont les défis que vous anticipez dans votre nouveau rôle et comment comptez-vous les surmonter ?

Dans mes nouvelles responsabilités, la réputation de FRCI et le cash-flow sont deux indicateurs clés de type « pointe de l’iceberg » que je dois gérer. Ce sont des défis de tous les jours, à la fois opérationnels et stratégiques. Ensuite, il y a des problématiques globales qui peuvent nous impacter : la géopolitique, l’inflation, les problèmes d’approvisionnement, etc. Par exemple, les émeutes récentes en Nouvelle-Calédonie ont ralenti nos opérations, mais nous avons confiance en nos partenaires et en les institutions présentes là-bas. C’est pour cela que nous devons être plus robustes afin de faire face aux vents contraires lorsqu’il y en a. Notre personnel doit être formé pour que l’ensemble de l’entreprise puisse mieux faire face aux difficultés. Le CEO doit également savoir communiquer pour que les problématiques soient bien comprises et prises en compte par toute l’entreprise.

 

Comment décririez-vous votre style de management et comment pensez-vous qu’il influencera la culture d’entreprise chez FRCI ?

Comme mon prédécesseur, Pierre-Yves Harel, je dirais que mon style de management est open-door. J’aime travailler en itération avec les gens, je vois beaucoup de mes collaborateurs plusieurs fois par semaine pour échanger et faire avancer les projets et l’entreprise. On a donc des touchpoints réguliers. J’aime aussi travailler sur l’empowerment des chefs d’équipes avec un objectif qu’ils/elles fassent grandir leurs propres équipes.

 

Quelle est la meilleure leçon apprise au cours de votre carrière et comment allez-vous l’appliquer chez FRCI ?

Je pense que la meilleure leçon que j’ai apprise, c’est de ne pas être impulsif face aux crises. Malgré les problèmes, il ne faut pas réagir sans réfléchir, mais prendre le temps de déterminer ce qui doit être fait immédiatement, ce qui peut être fait plus tard et ce qui relève du détail.

 

Enfin, qu’est-ce que vos collègues ou partenaires seraient surpris d’apprendre sur vous ?

J’étais un grand timide ! Je ne le suis plus aujourd’hui, ayant travaillé dessus, notamment en pratiquant la prise de parole, en faisant de la musique. Beaucoup de personnes m’ont aidé pour cela.

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