ENL se porte bien. Ses résultats pour les six premiers mois de l’exercice financier en cours le démontrent amplement. Le groupe a pratiquement triplé son bénéfice d’exploitation à Rs 947 millions, contre Rs 336 millions en décembre 2021. Cette bonne performance provient principalement des pôles Hôtellerie et Commerce et industrie.
Le conseil d’administration du groupe s’est réuni le mardi 14 février 2023 pour passer en revue les résultats semestriels et prendre connaissance des prévisions pour le reste de l’année. Hector Espitalier-Noël, CEO d’ENL, déclare :
Nous avons atteint, voire dépassé, notre niveau de performance d’avant la pandémie de Covid-19. Notre rigueur et notre discipline dans la conduite des affaires du groupe portent leurs fruits. Les résultats du premier semestre sont de bon augure et nous prévoyons d’être au rendez-vous des objectifs de Cap 23, notre business plan sur trois ans, qui arrive à terme dans quelques mois.
Il se réjouit également de l’avancée d’ENL dans son engagement pour une croissance inclusive et durable. Il note ainsi qu’au cours des six derniers mois :
Hector Espitalier-Noël explique :
Nous conduisons les affaires du groupe de manière à créer de la valeur durablement pour toutes nos parties prenantes. Nos équipes sont portées par une réelle volonté d’avoir un impact positif sur notre environnement tant financier que social et naturel. Nous tenons ainsi à apporter notre contribution à l’émergence d’une île Maurice plus durable.
ENL est un acteur de premier plan de la scène économique mauricienne. Il est actif dans les domaines de l’hôtellerie, de l’immobilier, de l’agriculture, du commerce et de l’industrie, de la logistique et des services financiers technologiques. Le groupe compte parmi les dix plus grosses capitalisations boursières à Maurice et maintient quelque 7 300 emplois directs.
Les indicateurs clés de la performance d’ENL
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31 décembre 2022 |
31 décembre 2021 |
31 décembre 2019 |
Revenus |
Rs 10,3 milliards |
Rs 8,5 milliards |
Rs 8,7 milliards |
Bénéfice net |
Rs 947 millions |
Rs 336 millions |
Rs 364 millions |
Cash-flow opérationnel |
Rs 1,3 milliard |
Rs 1,6 milliard |
Rs 333 millions |
Bénéfice par action |
Re 1,59 |
Re 0,51 |
Re 0.30 |
La performance sectorielle pour les six mois se terminant à décembre 2022
De mauvaises conditions climatiques ont sévèrement affecté la productivité des activités cannières du groupe. Cependant, une contribution positive des exploitations maraîchères et fermières, ainsi que d’Eclosia, conjuguée à un meilleur prix du sucre, en a atténué l’impact. L’investissement dans la régénération des cultures de canne à sucre, accompagné de conditions de marché plus favorables pour le sucre et la bagasse devraient contribuer à une embellie dans le segment agricole du groupe.
Le segment Commerce et industrie d’ENL a amélioré son chiffre d’affaires de 30 % au cours des six premiers mois de l’exercice financier et a quasiment doublé son bénéfice comparé à l’année précédente. Axess, qui a gagné des parts de marché malgré l’instabilité de ses lignes d’approvisionnement, a été une locomotive de cette performance avec Decathlon.
Les activités immobilières du groupe affichent une profitabilité en léger recul. Cela s’explique largement par des délais dans l’obtention de permis de développement. L’excellente tenue des centres commerciaux a contribué à rééquilibrer la donne.
Fort de l’amélioration continue de son efficience et de son attractivité, le pôle hôtelier d’ENL a tiré parti de la reprise du tourisme après la pandémie. Ses revenus ont plus que doublé et le segment a réalisé des profits de quelque Rs 689 millions.
Les activités logistiques d’ENL ont maintenu leur vitesse de croisière avec une hausse de 6 % des revenus et des bénéfices nets de Rs 176 millions, contre Rs 122 millions l’année dernière. Les activités outre-mer de ce segment contribuent à hauteur de 50 % à sa performance et viennent d’être consolidées à travers l’acquisition d’une nouvelle compagnie au Kenya.
Le pôle Finance et Technologies du groupe a augmenté ses revenus de 15 %. Il a néanmoins encouru des pertes en raison notamment d’une contribution inférieure des sociétés associées et de provisions accrues dans l’activité de crédit.