Un ciel dégagé et étoilé, une oasis de fraîcheur dans la chaleur estivale, une ambiance conviviale et familiale, une sélection de courts-métrages qui a fait rire, sourire, mais aussi réfléchir plus d’un…
Le cinéma en plein air organisé à l’occasion du 50ème anniversaire de l’indépendance de Maurice le dimanche 11 mars a tenu ses promesses.
Les quelque 500 spectateurs assemblés au cœur de l’amphithéâtre en plein air de Telfair, à Moka, n’auront pas fait le déplacement pour rien. Accueillis par des jeux de lumières du plus bel effet, habillant les arbres aux couleurs du quadricolore, certains se sont offert une halte pour se ravitailler en hot-dogs et gato-arwi tout chauds avant de prendre place autour de l’écran géant pour apprécier cet événement dédié à la création mauricienne.
Samuel de Gersigny, responsable de la Smart City de Moka, projet du groupe ENL, explique :
Il était primordial pour nous de célébrer à notre manière et dans une ambiance conviviale le 50ème anniversaire de l’indépendance de Maurice. En partageant ces huit courts-métrages, nous avons voulu célébrer et dévoiler différentes facettes de la vie à Maurice. C’est un pari réussi, à en juger par la réaction du public ce soir-là. Notre souhait est d’animer d’avantage la ville et diversifier notre offre de loisirs à travers une série d’événements à venir,
Après une entrée en matière musicale, proposée par les élèves de l’école Vivaldi et une brève introduction d’une représentante de l’association Porteurs d’Images, partenaire de l’événement avec le Charles Telfair Institute, certains des réalisateurs, dont les œuvres étaient au programme se sont adressés à l’assistance.
Les choses sérieuses ont ensuite débuté, avec la projection de huit courts-métrages mettant en lumière des facettes diverses du quotidien mauricien. Tour à tour, L’Oeil des Marins (Leslie Athanas, 2017), Boutik (Damien Dittberner, 2015), Phone Connection (Sophie Robert, 2015), Keeper (Wassim Sookia, 2012), Made in Mauritius (David Constantin, 2009), Ruz (Gopalen Chellapermal, 2009), Bisanvil (David Constantin, 2005) et Lot Kote Lagar (O’Bryan Vinglassalon, 2017) ont permis d’explorer des horizons et sensibilités différentes, à l’image de l’île Maurice pluriculturelle.
Les pieds dans l’herbe et la tête dans les étoiles, les spectateurs de tous âges et de tous horizons, venus par amour du cinéma, pour passer un agréable moment entre amis ou en famille, ou par simple curiosité, sont repartis avec des étoiles plein les yeux.