Le groupe ENL se mobilise pour soutenir les initiatives en cours à Pointe d’Esny - Mahébourg pour endiguer la marée noire occasionnée par le naufrage du vraquier Wakashio. L’objectif est d’aider les autorités et les volontaires sur place à limiter les dégâts environnementaux en leur apportant équipements de protection personnels ainsi que du matériel pour circonscrire la marée noire.
Dans ce contexte, une ligne de communication a été ouverte avec les ONG Eco Sud et la Mauritius Wildlife Foundation ainsi qu’avec Business Mauritius qui coordonne le soutien du secteur privé à l’Etat pour faire face à cette catastrophe écologique. Pour répondre aux demandes spécifiques formulées sur le terrain, le groupe a aussi coordonné le don de corps-morts par les compagnies de construction Building, Construction and Engineering (BCE) et Gamma Civic. Ces structures serviront à amarrer le cordon flottant fait de pailles tressées pour faire barrage à la marée noire.
Gants, bottes, masques et combinaisons de protection personnelle constituaient l’autre demande urgente de la part des volontaires. Le groupe a mobilisé ses filiales pour réunir une partie de ces matériels. Axess, Nabridas, Rennel, ENL Agri, ENL Property, Rogers Capital, Velogic, Enatt, Rogers Corporate Services… tout ENL était à pieds d’œuvre ce vendredi pour contribuer à l’élan national en faveur de l’écosystème marin de l’île.
En outre, le groupe a tenu à faciliter la participation à l’effort national de nombreux salariés ayant exprimé la volonté d’aider sur le terrain. Il leur a également relayé une liste de produits et équipements utiles au combat contre la marée noire. Celle-ci comprend, entre autres,
Pour rappel depuis le jeudi 6 août, des bénévoles des ONGs Rezistans ek Alternativ et Eco Sud travaillent aux côtés des autorités pour aider à l’installation de barrières flottantes antipollution faites de paille de cannes. Les conditions de mer qui sont extrêmement difficiles compliquent la tâche des techniciens.
Un navire en provenance de la Grèce est attendu ce week-end pour pomper les hydrocarbures stockés dans les cuves du Wakashio. Une opération longue et délicate qui ne suffira probablement pas à contenir l’étendue noirâtre qui s’étale autour du vraquier. Maurice a parallèlement demandé le soutien de l’Afrique du Sud et aussi de la France pour disposer du plan Polmar, un plan d’intervention déclenché en cas de pollution marine accidentelle.