Durant tout le mois d’octobre, ENL invite le public à participer à ce défi qui contribuera à garder les espaces publics et naturels propre, ainsi qu’à encourager des comportements plus civiques qui font du bien à l’environnement.
L’année dernière, quelques 509 094 tonnes de déchets ont été enfouies à Mare Chicose, destination finale de tout déchet municipal à Maurice. En moyenne, le Mauricien y a contribué 1.14 kilos chaque jour. En dix ans, sa contribution à la déchetterie publique a augmenté de plus de 21%. (Source : Statistics Mauritius). Selon les prévisions des autorités publiques, Mare Chicose a déjà atteint la saturation depuis mai 2020. Les autorités l’ont agrandie verticalement en attendant une solution plus permanente.
Plus inquiétant encore, les déchets atterrissant à Mare Chicose ne représentent qu’une partie du volume réellement produit dans le pays. Qu’advient-il du reste ? Eh bien, il se disperse dans la nature, conséquence de l’incivisme des uns et de l’irresponsabilité des autres. Electroménagers, matelas, meubles et vêtements usagés, débris de construction ou de démolition… ce sont des déchets que l’on retrouve régulièrement dans les champs de canne à sucre, notamment ceux d’ENL, ou encore sur les terrains vagues et dans la forêt.
Ce constat nous a inspiré à aller sonder l’opinion de nos concitoyens pour voir ce qu’il en est. La démarche découle de l’engagement du groupe ENL à être exemplaire dans la gestion des déchets générés par ses activités et ainsi, inspirer les Mauriciens à s’engager dans cette voie à leur tour. Une première initiative en ce sens a vu le groupe sensibiliser la communauté des pêcheurs du lagon à une gestion responsable des déchets. Le groupe a offert à chaque pêcheur une paire de lunettes de soleil polarisées fabriquée par Plastinax Austral à partir de bouteilles en plastique PET, pour l'encourager à passer à l’action.
L’étude a été menée en ligne par Survey Mauritius entre le 9 et 19 septembre 2021 et a mis à contribution quelque 730 Mauriciens. Les deux tiers des répondants étaient âgés entre 18 et 55 ans et comptaient parmi les Mauriciens aux revenus moyens à élevés. En voici les principales conclusions :
Cependant, il y a des raisons d'espérer:
Et pourtant, les répondants dans leur grande majorité disent être bien conscients que jeter des déchets sur la place publique ou dans la nature peut entraîner des conséquences très graves. En sus du mal causé à l’environnement, l’acte est sanctionné par la loi.
Comme le faisait si bien ressortir l’inspecteur de la Police de l’Environnement Vishwanaden Amasay dans un récent article du quotidien l’express, « la prise de conscience est bel et bien là, le problème se situe plutôt au niveau de la discipline individuelle. Au-delà de l’acte lui-même, celui ou celle qui salit doit se rappeler que les déchets appellent les déchets. Une première personne qui jette du détritus à un endroit sera suivi d’autres qui jetteront leurs déchets au même endroit jusqu’à ce que celui-ci devienne une zone poubelle. »
C’est dire qu’il ne suffit pas de savoir. Par-dessus tout, nous devons agir. Et pour encourager les Mauriciens à passer à l’action, ENL lance le ENL Pick Up Challenge. Pour participer, le public est invité à :
Pour chaque photo postée, ENL s’engage à verser Rs 100 à une ONG militant en faveur de l’environnement et d’une gestion responsable des déchets. Le groupe s’engage à contribuer à hauteur Rs 100 000. Pour chaque 5 amis tagués et qui participent à leur tour au défi, le participant récolte Rs 50 de plus pour le compte de l’ONG.
Shyama Soondur, Head of Communications d’ENL explique :
Depuis toujours, le jeu a constitué un puissant moyen pour apprendre de nouvelles compétences et de nouveaux comportements. J’invite tout le monde à jouer et à se laisser prendre au jeu afin qu’au bout du compte, la prise de conscience écologique prenne le pas sur les mauvaises habitudes. N’oublions pas que nettoyer, c’est bien ; mais ne pas salir, c’est mieux !