Le monde célébrera le 28 avril prochain la sécurité et la santé au travail. Pour marquer le coup le groupe ENL a décidé de donner la parole à ses Health and Safety Officer.
En marge de la Journée mondiale sur la sécurité et la santé au travail qui sera célébrée le 28 avril, le groupe ENL a tenu à rendre un hommage à ses Health and Safety Officers. Véritable travailleur de l’ombre, leur fonction est essentielle dans la vie de tous les jours de l’entreprise. On en dénombre 6 au sein d’ENL. Ils sont Manjula Tanakoor d’ENL CS, Minakshi Mungtah d’ENL Property, Amiirah Peerbaccus de Nabridas et Grewals, Neemah Seeruttun Mahadeb d’Axess, Hansraj Foolessur de Plastinax et Hemraz Khadoo d’ENL Agri.
En tant qu’entreprise responsable avec le soutien de Manjula Tanakoor, Health and Safety Manager à ENL CS, ENL a organisé plusieurs ateliers sur le thème de la sécurité et de la santé au travail qui se tiendront du 22 avril au 3 mai. Cela inclut des présentations sur la sophrologie, la nutrition et également des bilans de santé avec des experts entre autres. Dans tous les cas, tout est mis en œuvre pour sensibiliser au maximum les salariés du groupe et valoriser la fonction de Health and Safety Officer dans le cadre de la Journée mondiale sur la sécurité et la santé au travail.
Toujours très discret et souvent coincer entre l’employeur et l’employé, le Health and Safety Officer doit obligatoirement avoir des talents de diplomate. Son rôle consiste à gérer la santé et la sécurité des travailleurs au quotidien: il doit planifier, organiser, coordonner et contrôler l’ensemble des activités relatives à la prévention des accidents et des lésions professionnelles dans un espace de travail. Il est celui qui informe, qui conseille et qui fait des recommandations. Il doit donc trouver la juste mesure pour satisfaire les besoins de la direction et des salariés. Manjula Tanakoor affirme:
Le principal capital d’une entreprise est la santé et la sécurité de ses salariés et de ses dirigeants, qu’il est nécessaire de préserver et de renforcer.
Cependant, même s’ils souhaitent le bien-être des employés tout en améliorant l’efficience au sein de l’entreprise ce n’est pas pour autant qu’ils sont considérés comme des héros. Minakshi Mungtah soutient :
Il est très difficile de changer les habitudes d’une personne. S’il a travaillé d’une certaine façon toute sa vie, comment lui faire comprendre qu’opérer autrement réduira les risques d’accidents.
Pour ces deux confrères, Amiirah Peerbacus et Neemah Seeruttun Mahadeb c’est justement cette sous-culture de la sécurité et du bien-être au travail qu’il faut combattre. Elles sont d’avis que:
Il faut éduquer et faire beaucoup de sensibilisations. Il ne faut pas prendre pour acquis qu’une personne est au courant. Il faut toujours rafraîchir la mémoire des salariés parce qu’un accident peut arriver n’importe quand et n’importe où.
Si la prévention reste la meilleure des solutions pour réduire les cas d’accidents, Hemraz Khadoo avoue que 0 % de risque n’existe pas. « On a tendance à banaliser notre rôle cependant quand on ne respecte pas nos recommandations les sanctions peuvent être sévères. Nous travaillons en étroite collaboration avec le ministère concerné et si une faute est commise par l’employeur il peut y avoir des poursuites au civil ou au bureau du travail. »
En effet, les sanctions peuvent être financières ou cela peut impliquer l’arrêt des opérations de l’entreprise si une faute grave est commise.