Élu à la présidence de la Mauritius IT Industry Association (MITIA) en septembre 2021, Daryl Rivet entend assurer une continuité dans l’apport du secteur des technologies de l’information et de la télécommunication (TIC) à Maurice au cours de son mandat.
Daryl Rivet a exercé pendant plus d’une vingtaine d’année dans les TIC tant sur le plan régional qu’international. Poursuivant le travail commencé par son prédécesseur, il perçoit son rôle de président de la MITIA comme étant d’assurer le développement du secteur pour le pays à travers l’innovation. Daryl est aussi à la tête de Superdist, filiale du groupe ENL spécialisée dans la vente de produits technologiques.
Qu’est-ce que la MITIA et quel est son apport aujourd’hui ?
La MITIA a été fondée en 2001 par des acteurs de premier plan de l'industrie, ainsi que des entreprises technologiques liées à l’informatique. Nous comptons actuellement 48 membres avec plus de 4 000 employés et Rs 14 milliards de chiffre d’affaires cumulé. Nos membres sont des entreprises mauriciennes ou des enseignes internationales. Nous nous concentrons sur le développement de compétences locales pour les TIC, la promotion du secteur, ainsi que la collaboration entre ses membres. Nous travaillons aussi avec de nombreux organismes gouvernementaux et comptons sur cette collaboration comme moteur de croissance et de développement dans les années à venir.
Vous venez de prendre vos fonctions de président de l’association. Sous quel signe placez-vous ce mandat ?
La crise sans précédent liée à la Covid‑19 a mis en évidence le rôle essentiel que jouent les technologies de l’information et de la télécommunication. Ces technologies sont considérées comme un facteur d’efficience, mais aussi comme un instrument pour aider à l’adaptation aux changements entraînés par à la pandémie. Durant ce mandat, je compte continuer à garantir une croissance pérenne du secteur des TIC pour l’économie du pays.
Quelles sont les priorités de votre action ?
À court terme, nous devons assurer la continuité de nos activités. Cela passe par une bonne collaboration avec les autorités et le gouvernement afin d’assurer que nos membres ont le support et l’écosystème nécessaires pour continuer à se développer. Ils ont l’expérience et les compétences pour réponde à la demande grandissante de nouvelles technologies dans la région et sur le continent. À plus long terme, nous aspirons à être la locomotive de l’innovation et du développement des technologies sur le territoire africain. Pour y parvenir, il nous faut renforcer la collaboration régionale et africaine.
Pourquoi le secteur des TIC a-t-il un rôle majeur à jouer, surtout dans le contexte économique actuel ?
La pandémie nous pousse à innover, à voir et à entreprendre les choses différemment. Sans l’informatique et les nouvelles technologies, je pense que nous serions aujourd’hui complètement à l’arrêt. La crise sanitaire a imposé une accélération de l’innovation dans plusieurs secteurs d’activité. La capacité de la technologie à fournir des solutions innovantes rapidement et efficacement est désormais au cœur des plans opérationnels des entreprises. Les acteurs du secteur s’assurent jour et nuit que tout fonctionne correctement. Mon aspiration est d’apporter ma pierre à l’édifice en veillant à ce qu’ils soient de plus en plus visibles et surtout, de les encourager à se développer.