Tous les héros ne portent pas de cape, et tous les Ironman ne portent pas d’armure

Le 18 juin 2023 en Autriche, notre collègue Yannick de Spéville enfilera sa combinaison et sa détermination pour s’élancer à la conquête de l'une des courses les plus intenses au monde, le Ironman Kärnten-Klagenfurt. Il a décidé d’y représenter APSA International, une association luttant contre le diabète à Maurice.

Passionné de sport, Yannick qui travaille chez Decathlon Maurice comme Leader Commerce & Development depuis deux ans et demi, nous en dit plus :

C’est vraiment intéressant de disputer un Ironman pour une bonne cause. Je ne connaissais pas l’APSA et je n’étais pas non plus familier avec l’ampleur du problème du diabète à Maurice. Cette maladie touche quand même plus de 50 000 Mauriciens. C’est Sébastien Bax, avec qui je vais faire l’Ironman, qui m’a familiarisé avec ce problème. En participant à un Ironman, on veut essayer de promouvoir une bonne hygiène de vie et de conscientiser sur le sujet. Je remercie ENL, qui me soutient et m’encourage, et j’espère lever un maximum de fonds pour l’association.

Le triathlon longue distance de Klagenfurt en Autriche, fait partie des triathlons les plus connus au monde. Il rassemble chaque année plus de 3 000 participants. En 2023, ils seront trois Mauriciens à prendre part à cette course qui comportera 3,8 km de natation, 180 km de vélo et 42,2 km de course à pied.

Notre collègue de Decathlon a dû s’entraîner de façon intense sous la houlette d’un coach sud-africain pour être prêt le jour J. Depuis le mois de janvier, Yannick s’entraine 12 à 14 heures par semaine, 6 jours sur 7 au triathlon. Mais en amoureux de l’effort, il n’a pas baissé les bras devant l’adversité. Le plus difficile, en revanche, a été de concilier le sport avec son travail et sa vie de famille. Marié et père de deux enfants, il a dû consentir à certains sacrifices, en prenant sur son temps personnel. Il a aussi fallu faire preuve d’une grande discipline et savoir écouter son corps.

Concernant son Ironman, Yannick nous précise :

La natation est la discipline que je maîtrise le moins. J’ai donc dû travailler ma technique et nager en eau libre. Je suis maintenant assez confiant pour cet exercice. Aujourd’hui, alors que j’ai déjà couru des marathons, c’est la course à pied que j’appréhende le plus. Après plus de 9h d’effort, cela devient très difficile autant physiquement que mentalement, et c’est dans ces moments-là qu’il faudra faire preuve d’une détermination à toute épreuve. 

Yannick est un homme de défis, toujours à se fixer des objectifs de plus en plus ambitieux. Ce qu’il aime, c’est travailler pour les atteindre et tenir bon durant les entraînements. Plus jeune, il a pratiqué le judo et le rugby. Il s’est ensuite tourné vers le vélo sur route, le VTT et le trail avant de découvrir, il y a un an, le triathlon, une épreuve qui combine natation, vélo et course à pied.

Il a participé à de nombreux trails à Maurice, dont les 50 km du Dodo Trail, mais aussi à Zom Feray, le semi-Ironman local. Il a également pris part à des courses de vélo en Afrique du Sud. C’est donc presque tout naturellement qu’il s’est tourné vers l’Ironman.